Mes dernières vacances c’était avec mon compagnon en Islande. Mais voilà de quoi je vais vous parler ?
Le plus simple serait de vous parler du début, de ces plaines qui s’étalent à perte de vue quand on quitte l’aéroport pour le sud de l’île. Ces champs de roches volcaniques qui n’en finissent pas, comme s’ils cultivaient des météorites. Puis doucement mais sûrement la végétation reprend ses droits, avec des touches vertes ici et là. Soudain votre regard est attiré par un mouton qui traverse la route, la boule de laine noire est reine, elle passera et vous attendrez. Vous vous rendez compte que les plaines sont devenues verdoyantes et que les bouts de roches sont épars, on pourrait même ne pas les voir si on n’y prête pas plus attention.
Mais peut être que vous voulez que je vous parle des glaciers. Ces stars blanches aussi gigantesques que fragiles. Ces blocs de glaces posé sur l’eau claire. Ces neiges éternelles aux reflets bleutés.
A moins que ce soient les cascades qui vous intéressent ? Œuvres d’art du temps et du climat. Ces chutes majestueuses de plusieurs mètres, les litres d’eaux qui s’enfuient à pleine vitesse dans les torrents, ces roches démesurés qui cachent l’eau, la vie.
Les plus fatigués préféreront que je vous parle des sources chaudes. Ces bassins creusés dans la roche volcanique, avec une eau chauffée par les profondeurs de la terre. De la délicieuse différence de température entre les presque 40°C de l’eau et les pauvres 10°C de l’extérieur.
Mais tout cela serait oublier le froid qui mord votre visage, la chaleur qui s’empare de votre corps quand vous grimper, le jonglage entre le k-way et la doudoune, l’odeur du souffre ou bien encore les pâtes chinoises cuites dans le réchaud dégusté sous un ciel bleu sans pareil sur une table de pique-nique au milieu de l’immensité. Et tout le reste.
Mais tout cela ne serait rien. Rien face à ce souffle coupé quand vous découvrez le cratère d’un volcan, rien face à ce silence sur une plage de sable noir, rien face à cette joie enfantine devant un geyser.
Parce que ce texte n’est rien face à ce voyage. Parce que nous ne sommes rien devant la grandeur et la splendeur de la nature.
Photos de ma moitié.
J’avais dit que je vous ferais un billet sur l’Islande ! Bon c’était pas à celui-ci que je pensais, mais c’est un début ! L’autre reste bien au chaud dans ma to do ! J’espère que ce texte vous a plu ou mieux vous a donné envie d’y aller !
Texte écrit dans le cadre du défi de Madame Kea Ring. Retrouvez plus de participations ici !
Ping :CDB – Un dimanche en confinement – Lucyle écrit !