Bonne année écrit avec des lettres de scrabbles avec une petite voiture en jouet

Bonjour à tous et bonne année 2023 ! Je vous souhaite le meilleur pour cette nouvelle année qui se profile à l’horizon ! La santé, l’amour, l’amitié, la joie, le bonheur, la créativité et un brin de folie !

L’année dernière, j’avais fait mon originale en vous présentant mes vœux avec une belle briquasse pour vous annoncer que je quittais Instagram. Cette année, je vais rester plus traditionnelle et vous faire un bilan de mon année passée et tour d’horizon de mes projets pour la suite.

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Faisons un petit saut dans le passé, si vous le voulez bien. L’année dernière, je vous avais fièrement présenté trois objectifs : tout d’abord écrire de la fiction, puis lire et enfin reprendre le blog. Avec une si petite liste, vous vous dites sûrement que ça va vite être réglé ? Eh bien, c’est mal me connaitre ! Installez-vous confortablement, prenez de quoi siroter et grignoter, je vous emmène dans les méandres de mon cerveau bordélique.

Écrire de la fiction

Ah, c’est avec ça qu’on commence ? Vous êtes sûrs ? Bon d’accord, attaquons direct dans le dur !

Vroum Vroum, c’est dur dur le redémarrage !

Avant toute chose, sachez que j’ai hébergé mon neveu de 2 ans pendant une semaine pour Noël, ça laisse des marques si vous voyez ce que je veux dire. Bon revenons à nos moutons. Est-ce que j’ai repris l’écriture ? Fin du suspens inutile, oui. Est-ce que c’était facile ? ÉVIDEMMENT QUE OU- Non. Absolument pas. C’était drôlement dur. Bien plus dur que ce que j’imaginais. Moi qui pensais avoir fait pause sur ma vie de scribouilleuse pendant la fin de ma thèse, j’ai découvert avec effroi que j’avais oublié la moitié du film et que j’ai dû le remettre pratiquement du début pour remonter en selle. Et ça ce n’était pas une partie de plaisir, oh que non. Je vous en avais déjà parlé au mois de février avant de me lancer dans le défi briques. Tiens, parlons-en de ce défi !

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Défi briques : eh bien, c’est se prendre un mur

Pour rappel, mon objectif était d’écrire une minifiction par jour, pendant 30 jours, inspirée d’une photo piochée sur Pixabay. Premier problème : Pixabay. Comprenez-moi bien, Pixabay c’est très bien, les photos sont splendides et font de magnifiques décorations pour les articles. Mais voilà, c’est très beau. Trop beau. Les photos racontent déjà leur histoire et le font très bien. Écrire puis chercher la belle photo, c’est cool. Choisir d’abord la photo et ensuite s’en inspirer pour écrire un texte, eh bien, ce n’est pas évident. C’est peut-être juste moi, mais tout me paraissait déjà dit avec la photo, écrire un texte original avec ma patte (et non celle de la photo) était pour le coup un sacré défi.

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Mais j’ai réussi à m’en accommoder, c’était dur, mais c’était le jeu. Ce qui m’a fait lâcher le défi, aussi surprenant que ça puisse être, c’est le défi en lui-même. Contrairement à l’inktober qui est un défi en mode sauvage, chacun tente de son côté avec sa petite technique secrète, seule la liste est commune (et encore), le défi briques était organisé. Un discord, des mails quotidiens pour nous motiver, un tableau partagé pour suivre l’avancée de tout le monde et un live par semaine où l’on a l’occasion d’échanger avec les autres. Bref, l’armada était sortie pour être sûrs qu’on ne se loupe pas et en toute franchise c’était bien pensé ! Les organisateurs se sont donnés à fond pour faire de ce défi une réussite. Sauf que de mon côté ce ne l’a pas fait.

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Je n’en avais pas parlé dans l’article, mais il y avait un petit point qui me chiffonnait dans la promo qui avait été fait autour du défi. J’avais un peu hésité à participer parce que c’était très orienté réseaux sociaux dans leur communication, mais en même temps on nous parlait de créer tous les jours, d’exprimer et d’entrainer notre créativité, instaurer une routine quotidienne de création, en somme tout ce que je recherchais. La première semaine passe, j’arrive à sortir quelques textes et arrive le premier live organisé pour l’événement. Et là, la douche froide. Le live m’a complément démotivée, alors qu’il avait l’objectif inverse ! Je me suis sincèrement demandé ce que je foutais là. J’étais assise dans mon bureau avec le zoom allumé et j’ai compris que peu de gens qui étaient là pour créer et simplement créer, si ce n’était pas du tout. L’immense majorité (en tout cas celle qui s’exprimait) était là pour se construire une communauté, mettre en avant leurs services et trouver des clients. Les discussions parlaient de maximiser son temps en recyclant d’anciens contenus, d’aller s’inspirer de ce qui marchent chez les autres, de nombre de likes, du nombre d’abonnés, etc. Bref, tout ce que je voulais fuir en quittant Instagram était en plein dans mon défi pour renouer avec ma créativité. Je m’étais dit que je continuerais de mon côté, que finalement ce n’était qu’un cadre et je pouvais bien faire ce que je voulais. Sauf que ça m’avait complément dégoûté, ajouter au fait que retrouver la Lucyle d’antan me semblait une montagne infranchissable, j’ai jeté l’éponge.

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Aujourd’hui, avec le recul, je suis satisfaite d’avoir tenté. Après tout, j’ai réussi à sortir quatre minifictions alors que je n’en avais pas publié depuis octobre 2020 et j’en suis plutôt contente. J’aime particulièrement, Je suis LA mémoire sur lequel je me suis beaucoup amusée. Second bénéfice, un peu moins d’un mois après avoir quitté Instagram, ce live m’avait fait une piqure de rappel : cette mentalité, gardez là pour vous ; moi, j’ai eu ma dose.

🐾 En lire plus ? Je suis LA mémoire.

La difficile réalité : les autres ont avancé sans toi et maintenant, ils sont loiiin devant

Bon, voilà, on arrive fin février et… eh bah rien. Je n’arrive pas à écrire, mon défi m’a plus démotivée qu’autre chose et je commence à me dire que je me suis plantée de voie. Alors, je commence à m’intéresser aux autres. Si pendant un an, je n’ai rien écrit, je n’ai aussi rien lu de ce que mes camarades auteurs ont produit. Je me dis que ce sera un retour par une autre porte à l’écriture et puis j’étais très curieuse de voir où ils en étaient. Et cette fois-ci c’est la réalité qui m’a éclaté en pleine face, cette pause d’un an m’a complément éloignée. M’a éloignée de leurs textes, mon retard dans leurs écrits ce compte en dizaines de chapitres, voire carrément en tome ; mais aussi de leur niveau, alors que je n’ai pas écrit une ligne pendant un an, eux n’ont pas arrêté et ont tellement progressé. Tout ce que je lis est génial, je n’arrive pas à faire une critique constructive (alors que c’est ce qu’ils attendent), juste dire que c’est super. J’en sors un sentiment mitigé, très heureuse de voir qu’ils sont toujours là et que leurs histoires continuent d’avancer, mais d’un autre côté une petite voix commence à susurrer que ma place n’est plus parmi eux, j’ai pris trop de retard, je vais ralentir tout le monde.

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Apis mellifera mellifera : l’art de se mettre des enjeux où ils ne devraient pas en avoir.

Le boulot commence à prendre pas mal de place, une excellente excuse pour ne pas se pencher sur cette histoire de créativité, alors ça passe en arrière-plan et la vie suit son cours. Puis, au mois de mars, short édition fait un appel à texte avec comme thème Ça grouille de vie qui doit aussi prendre en compte les jardins. Après une thèse sur les pollinisateurs, actuellement en mission sur l’étude des abeilles, c’est clairement pour moi. J’hésite un peu, mes amis mange-pierres me motivent et finalement, après un week-end write in à Orléans, je suis sur les rails. Je pense que j’ai écrit 3 versions du texte avant de le mettre en ligne le 20 avril sur le site de short édition. Je suis fière de ce petit texte, les retours que j’ai sont vraiment cools, je suis aux anges ! Ça y est, Lucyle is back !

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Alors le jour de l’annonce des finalistes, j’attends tremblante que mon texte apparaisse sur la page. Mais il n’en est rien, Lucia et Enzo n’ont pas convaincu l’équipe d’éditoriale, leur aventure s’arrête là. Il y a mille raisons de ne pas sélectionner un texte et je suis la première à dire que ce ne veut rien dire de ne pas être retenue. Parce que oui, ça ne veut rien dire de ta créativité, surtout s’il n’y a pas d’explications avec. Mais voilà, le peu de confiance que j’avais réussi à reconstruire s’effrite et je recommence à me demander si ne m’obstine pas dans une impasse.

Avoir le courage d’admettre qu’on a besoin d’aide

Suite aux résultats de l’appel à texte de short édition, je suis retombée dans le néant créatif. Je me fais croire que j’essaye en bidouillant des bouts de plans ici et là, bref, je brasse de l’air pour ne pas me faire face. Et puis, il y a le boulot hein ! En juin, mois de mon anniversaire, Camille David lance les mentorats individuels à prix tout mini sur son Patreon. Je suis Camille depuis très longtemps, je pense qu’elle avait sorti entre 3 et 5 épisodes de son podcast écrire sans rature quand je l’ai découverte. Autant dire que ça ne nous rajeunit pas !

🐾 En savoir plus ? Écrire sans ratures

Même si je ne suis pas toujours d’accord avec sa vision de l’écriture, s’il y a bien un truc dans lequel elle boxe hors catégorie, c’est l’organisation. À la tête de deux entreprises, active sur tous les réseaux sociaux, régulière dans ses contenus gratuits, elle trouve quand même toujours le temps pour écrire ses fictions. S’il y a bien quelqu’un qui va regarder mon emploi du temps et qui va pouvoir me dire en face : Micheline, ton je n’ai pas le temps à d’autre ! c’est bien elle. Mais s’il y a bien quelqu’un qui va m’aider à trouver le meilleur moyen de m’y mettre, c’est très certainement elle aussi. Alors comme à chaque fois que j’ai besoin de prendre une décision pour moi, je n’y réfléchis pas trop et je me lance (sinon je fais demi-tour, bientôt 30 ans que je me supporte, je commence à la connaitre la bête !). Me voilà donc inscrite à un mentorat individuel pour faire revenir l’écriture dans mon quotidien.

🐾 En savoir plus ? Le Patreon de Camille David

Honnêtement, je pourrais faire un article entier sur ce mentorat avec Camille. Mais je pense que cet article va être suffisamment long pour ne pas en rajouter plus (mais si ça vous intéresse, je peux y réfléchir pour une prochaine fois !). À la place, je vais vous remettre un petit texte que j’avais spontanément écrit quand Camille avait demandé ce qu’on pensait des mentorats, au mois d’octobre 2022 si j’ai bon souvenir. Je pense qu’à la lecture de ce texte, vous ne pourrez que constater que niveau écriture on est sur la bonne voie !

« Dire que le mentorat individuel de Camille David m’a aidée serait peu dire. M’a sortie de mon lourd brouillard serait plus juste. Mon brouillard était de ceux qui terrorisent parce qu’on voit à peine nos mains quand on tend les bras, de ceux où à chaque bruissement, on frôle la crise cardiaque. Après pratiquement un an et demi de disette créative à ne pas savoir quelle direction choisir à chaque intersection, je me suis rendue à l’évidence : j’ai besoin d’aide. Et, ce n’était pas une petite vidéo YouTube qui me sortirait de là. L’arrivée du patreon mais surtout des mentorats individuels est tombée à pic. En juin, pour mon anniversaire, je saute le pas et je prends un mentorat. L’objectif ? Simple : La Lucyle qui est aux abonnées absentes depuis des mois, je vais la récupérer. C’est peut-être parce que je suis gémeaux, mais pour tenir le cap, j’ai besoin de mes deux facettes et là ça faisait des mois que le gouvernail n’était tenu qu’à une main. Le résultat n’était pas jojo, surtout que je crois que celle qui dirigeait avait le mal de mer. Alors, j’ai mis pied à terre. Avec l’aide de Camille, on a tout mis à plat et préparé le plan de bataille. Son écoute, sa bienveillance et sa prise en compte aussi bien de mes contraintes que de mes envies m’a donné la motivation et les outils pour aller chercher cette sale gosse capricieuse. Bon, dire que tout a été comme sur des roulettes, ça serait mentir. On a tâtonné, on a testé, on s’est parfois un peu cassé le nez, mais à chaque fois, on a appris des choses. Mais surtout, on n’a jamais abandonné, Camille ne m’a jamais abandonnée. Quand ça n’allait pas, on reprenait tout de zéro pour voir pourquoi Lucyle s’était encore échappée. S’il fallait changer la stratégie du tout au tout, on le faisait ! Camille ne s’est jamais entêtée, si ses propositions ne donnaient rien, elle trouvait d’autres voies. Et petit à petit, nous y sommes arrivées. Cet été, Lucyle est revenue plusieurs fois dans notre barque. C’était décousu et un peu chaotique, mais ça avait le mérite d’exister. Mais depuis trois bonnes semaines, on a rendez-vous. Tous les vendredis soir, elle m’attend sur le ponton et, sans un mot, elle prend sa place pour quelques heures. En octobre, j’ai essayé de l’inviter plus souvent, mais madame fait la difficile. Même si elle ne veut pas l’avouer, je crois qu’elle a peur que je lui fasse faux bond. Je ne peux pas lui en vouloir, moi aussi, j’ai peur. Mais je sais, Camille est là tous les mois pour continuer à me donner la motivation et les outils nécessaires pour faire de notre rendez-vous du vendredi un beau moment. Et quand le brouillard se lève, que l’horizon disparaît comme par magie, une petite lumière rouge s’allume sur le discord et les mots encourageants de Camille dévoilent de nouveau une mer calme à perte de vue. M’inscrire au mentorat a été l’une des meilleures décisions de mon année. »

Si ça ce n’est pas du Lucyle tout craché, je ne sais pas ce que c’est ! Si vous voulez une rétrospective synthétique un peu plus traditionnelle, j’en parle rapidement dans un épisode du podcast de Camille où elle donne la parole à 6 autrices sur leur rapport à l’écriture.

🐾 En savoir plus ? Intervention dans le podcast écrire sans rature.

Nom de code : Romance Point

Vous allez me dire, c’est bien gentil tout ça Lucyle, mais entre juin et décembre, il s’est passé quoi ? Eh bien si jamais vous êtes des stalkers en puissance, vous avez probablement remarqué qu’un de mes portraits a disparu de mon blog, celui d’Inès pour être plus précise. Ça causait entreprise, héritage familial et vampire. Bon, je vous la fais courte, j’ai retiré la micro fiction pour faire passer Inès dans la cour des grands. À ce jour, j’ai terminé le premier jet de 2 chapitres et j’ai pratiquement atteint les 12k mots. En sachant qu’en 2021 il n’y a pas une seule ligne qui est sortie, j’appelle ça une énorme victoire ! J’ai eu une fin d’année compliquée avec le travail (pour le coup, ce n’est pas une excuse, je suis retombée dans mes vieux travers et j’ai remis ma santé en jeu à cause du taff.) donc je me suis éloignée de mon texte pour novembre et décembre, mais j’ai cette délicieuse envie d’y retourner, donc comptez sur moi pour faire gonfler ces chiffres en 2023 !

Et ce sera mon seul objectif pour l’écriture de fiction cette année : avancer à mon rythme dans le premier jet de ce roman. Je ne prévois rien d’autre niveau fiction, même si me connaissant, vous n’êtes pas à l’abri de voir apparaitre des mini-fictions au cours de l’année.

Lire, lire et lire

Maintenant que cette partie sur l’écriture est finie, passons à la suivante. Ah bah, j’avais prévenu : la boisson et les grignotages sont indispensables ! Continuons à rendre folle mon extension de suivi de SEO avec mes paragraphes beaucoup trop long pour elle. Cœur sur toi copine toute rouge ! Rassurez-vous, la suite devrait être plus légère (en théorie).

Les livres audio, c’est quand même vachement cool

L’année dernière, enfin il y a deux ans maintenant, j’avais commencé les livres audio. Il y a un an et demi, j’ai quitté la région parisienne pour retrouver ma petite forêt à la campagne. Une excellente décision ! Mais qui dit campagne, dit voiture. 10 minutes par-ci, 15 minutes par là, 30 minutes ici ou là. Je n’ai pas plus de transports qu’avant, mais j’ai des transports moins chaotiques. La voiture a cet avantage de t’emmener d’un point A à un point B directement sans changement de ligne, sans devoir te déplacer à droite et à gauche dans le wagon en fonction de l’affluence et sans devoir subir le bruit du monde qui t’entoure. Tous ces petits détails me permettent une chose, écouter tranquillement un livre audio, ce que j’ai bien du mal à faire dans le rer. Donc cette année, j’ai écouté/lu et apprécié : American Gods de Neil Gaiman, Janua Vera et Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski. En ce moment, je suis le premier tome du Seigneur des Anneaux. J’avoue que j’étais un peu perplexe sur les livres audio au début, j’écoute déjà tellement de podcasts, alors ajouter ça en plus ? Mais finalement, c’est devenu mon petit plaisir quand je suis toute seule dans la voiture.

Kindle unlimited ce n’est pas pour moi

Dans l’objectif de lire plus, je me suis inscrite au programme d’emprunt de livre proposé pour la Kindle d’Amazon. Je dois admettre que j’ai été très agréablement surprise de découvrir que ça fonctionnait à merveille sur ma Kindle première génération ! Par contre, pour ce qui est du catalogue, j’ai été beaucoup moins convaincue… L’immense majorité des livres proposés est les autoédités d’Amazon et sans paraître médisante, la qualité en autoédition est très variable. J’ai commencé beaucoup de choses vraiment bof, lu certaines très moyennes et au final une seule autrice m’a fait vivre un bon moment de lecture : Gaëlle Ausserré avec sa duologie Tu sais où me trouver. Je pense qu’on ne lit pas ses romans pour son style littéraire, mais son histoire et ses personnages m’ont transportée. Et puis ça parle de famille, donc évidemment j’ai chialé. Depuis que je suis en âge de comprendre les histoires, dès qu’il y a même le plus petit et le plus ridicule des drames qui arrive dans une famille, je chiale toutes les larmes de mon corps. Après une petite enquête familiale, ça doit venir de Bambi, je ne me suis jamais remise de la morte de sa maman. Bref, tout ça pour dire que je ne pense pas reprendre l’abonnement, ma bibliothèque déborde de bouquins qui me conviennent mieux (en principe) donc lisons déjà ce que j’ai à la maison avant d’aller picorer chez les autres. Mais je devais essayer et puis j’ai découvert Gaëlle Ausserré donc ce n’était pas une perte de temps.

En lire plus ? Tu sais où me trouver de Gaëlle Ausserré

Sir Terry Pratchett, une valeur sûre

Après ces déboires avec les autoédités d’amazon, j’ai décidé de repartir sur une valeur sûre : Pratchett. Si vous ne savez pas quoi lire, prenez donc un Pratchett. J’ai relu Timbré, qui est toujours mon petit favori, et j’ai enchainé avec Monnayé qui est sa suite directe (même si on peut le lire sans avoir lu Timbré), chose rare dans les annales du Disque-Monde. Il me reste quelques pages de Monnayé, mais je ne doute pas qu’il sera terminé sous peu. Vous vous demandez sûrement pourquoi je vous fais un paragraphe juste pour ça ? D’abord, je fais ce que je veux. Ensuite, ça faisait longtemps que je ne vous avais pas rappelé l’existence de ces merveilleux romans. Et enfin, une booktubeuse que j’apprécie, Les mots de l’imaginaire, a lu l’ensemble des annales du disque monde en 2021-2022 et a sorti une vidéo bilan dessus en avril 2022, je me suis dit que c’était l’opportunité de vous partager son travail. (La vidéo fait 40 minutes, mais promis ça vaut le coup !)

En savoir plus ? La vidéo des Mots de l’imaginaire sur les annales du Disque-Monde de Terry Pratchett

Et pour 2023 alors ?

Continuer de lire ? Bon, j’avoue que j’aimerais bien faire diminuer le nombre de bouquins non lus de ma bibliothèque parce qu’il y en a un nombre certain. Je me suis fabriquée une petite pochette à livre pour pouvoir les transporter sans les abimer, donc je vais pouvoir les prendre avec moi dans le RER (oui, je suis partie vivre à la campagne, mais je travaille toujours en région parisienne, donc j’ai encore beaucoup trop de RER pour aller jusqu’à l’université). Je vais continuer les livres audio aussi, bref, on prend les mêmes et on recommence ? Ce que j’aimerais bien, c’est suivre un peu mieux mes lectures au cours du temps. Honnêtement, je n’ai rien noté cette année, je suis certaine que j’ai oublié plein de choses et c’est dommage. C’est dommage parce que j’étais persuadée de n’avoir rien fait en écriture cette année, mais en regardant mon scribbook et ce que j’ai publié sur le blog, j’ai compris que je me leurrais complétement, pour une reprise, j’ai quand même bien écrit ! Donc là, au moment du bilan, j’ai l’impression que je n’ai pas lu grand-chose alors que j’ai probablement lu bien plus que ce que je me souviens ! Donc pour 2023 je vais essayer de tenir une petite liste de mes lectures.

Reprendre le blog

Troisième et dernier objectif que je m’étais fixé, reprendre le blog. Je tiens à préciser que j’avais indiqué : Mais clairement ce ne sera pas la priorité de cette année et vu que ça me prend pas mal de temps entre les recherches et la rédaction, il n’y en aura pas des masses. Un ou deux, ce serait bien sympa quand même. De quoi j’essaye de me justifier ?

Vous avez dit blog ? Quèsaco ?

Bon alors là, c’est le floup total ! Un objectif bien rangé au fond d’un tiroir pour ne pas y penser ! Je ne vais pas m’étendre plus, je n’ai pas écrit l’article sur les logiciels d’écriture, je n’ai pas répondu aux commentaires, j’ai dû rechercher mon mot de passe dans ma paperasse pour pouvoir écrire cet article, c’est pour dire à quel point le blog a été secondaire cette année et c’est un euphémisme hein ! Bref, de ce côté-là, ce n’est pas une réussite, mais on ne peut pas tout faire. Je vais essayer de revenir plus régulièrement par ici en 2023, mais bon, comme l’an dernier, ce n’est pas la priorité !

Bon, je crois qu’on a fait le tour : l’écriture, la lecture, le blog, trois parties, le compte y est.

Oh, attendez ! Maintenant que j’y pense, je crois qu’il y a une quatrième partie à ce bilan.

J’ai lancé un podcast !

Oui, j’ai fait ça cette année ! Un podcast 100% moi, 100% pour le plaisir ! Un podcast qui ne parle ni d’écriture, ni de créativité, ni d’introspection. Non, on y parle écologie et quotidien d’une jeune chercheuse, de mon quotidien quoi ! Le podcast est à destination du grand public et a pour ambition de vous montrer les coulisses du métier. Ça s’appelle le Journal de Tata Doc’ est, c’est disponible sur toutes les plateformes de podcast ! Je vous mets l’épisode introductif ci-dessous pour vous faire une idée :

J’ai déjà sorti 6 épisodes et après une longue pause en novembre/décembre, je devrais rapidement revenir avec un épisode hors série sur une grosse conférence en écologie qui a eu lieu fin novembre. Si jamais vous voulez me suivre dans cette nouvelle aventure, très différente de l’écriture, vous êtes les bienvenus !

Je vous en parle parce que c’est un projet dont je suis très fière, ça fait plus de 10 ans que je veux faire de la vulgarisation sans trouver le bon format et ce podcast est le fruit de ces 10 ans de réflexion en sous-marin. Et je vous en parle parce que le podcast passera avant le blog cette année, du coup n’attendez pas trop, il ne risque pas d’avoir des masses d’articles.

Merci et belle année 2023 !

Si vous êtes encore là, merci d’avoir lu ma tartinade ! J’ai le pressentiment que l’année 2023 sera riche et j’espère pouvoir partager ce qu’elle me fera vivre avec vous ! Et vous, quel est votre bilan pour 2022 ? Quels horizons pour 2023 ?

Discutons dans les commentaires !

Crédits photo : Vinclou sur Pixabay

Vroum, vroum direction 2023 !
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3 avis sur « Vroum, vroum direction 2023 ! »

  • 3 janvier 2023 à 22h51
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    Coucou ! Bravo pour ton beau bilan ! Ce sont de très belles réalisations malgré tes difficultés et ton boulot ! Je t’encourage de tout cœur pour l’année 2023. Et au cas où tu aurais encore des doutes : bien sûr que si tu as ta place parmi nous – même une place avec ton pseudo écrit en très gros -, et nous serons toujours ravis de lire tes écrits ! Personnellement, j’ai l’impression de devoir tout réapprendre à chaque nouveau chapitre à écrire x »D. Et d’ailleurs, ça me fait toujours autant plaisir d’avoir tes commentaires sur mes textes, surtout si c’est des commentaires de fan-girl hihi (ça rétablira la balance avec béber et Priss’ qui sont très sévères (à juste titre) avec moi xD)
    Gros bisous !!!
    (et j’attends tes prochains articles 😉 en particulier sur ton coaching avec Camille David :D)

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  • 20 janvier 2023 à 11h26
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    Bon, je vais être franche, j’ai loupé énormément de choses, comme ton podcast par exemple. Moi qui en écoute beaucoup, c’est presque inadmissible ! J’ai fait une recherche sur Deezer et je ne l’ai pas trouvé… Je vais donc l’inscrire sur ma liste papier pour m’en souvenir et écouter tous les épisodes ! Quant au retour du blog, je ne peux qu’applaudir des deux mains !

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    • 20 janvier 2023 à 11h50
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      Merci pour ton commentaire et ton enthousiasme !
      Pour le podcast, j’avoue ne pas en avoir beaucoup fait la publicité ^^’
      Par contre, il est bien sur Deezer : https://www.deezer.com/fr/show/5103647?deferredFl=1
      Je ne comprends pas qu’il n’apparaisse pas dans les recherches… ça ne doit pas lui plaire que je travaille avec Anchor qui a été racheté par Spotify …

      Répondre

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