Je quitte Instagram

Alors que tout le monde vous a fait des courbettes pour la nouvelle année, après presque un an sans publication, je vous balance ça de but en blanc à la fin janvier. Avouez-le, ça vous avait manqué ! Quoi ? Même pas un peu ?

Bref, bien le bonjour à vous lecteurs, que je peux compter sur les doigts d’une main si je me fie aux statistiques de Google. J’espère que vous avez passé d’excellentes fêtes de fin d’année et je vous souhaite le meilleur pour 2022. J’espère que cette nouvelle année vous apportera ce dont vous avez envie et/ou besoin.

Personnellement, j’aimerais que 2022 soit synonyme de Sérénité, de Joie et de Créativité.

Et pour y arriver, j’ai décidé de quitter Instagram.

Dans la suite de ce billet d’humeur, je vais longuement détailler ma réflexion, mon expérience et mon ressenti, bref ça va parler de moi, de moi et encore de moi. Si cela ne vous intéresse pas, merci d’être passé.e.s ça fait toujours plaisir !

Sinon, installez-vous confortablement avec de quoi siroter et grignoter ! On va en avoir pour un petit moment.

Petit avant-propos : ce que je partage ici est parfaitement subjectif. Il s’agit de mon expérience et de mon ressenti. L’idée de cet article n’est pas de taper sur les créateurs de contenus, mais d’essayer d’expliquer comment je me suis perdue sur internet parce que je suis une éponge, bon public et très influençable. Cet article ne vise personne d’autre que moi-même et n’a pas vocation à blesser qui que ce soit.

Néanmoins, si nous avons des visions ou des parcours différents je serais ravie d’en discuter en commentaire.

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Comment je suis tombée sur les conseils d’écriture

Il y a bien longtemps, à la décennie dernière, j’ai participé à un atelier d’écriture sur le site jedeviensecrivain qui portait sur l’incipit. Mon texte, sobrement intitulé le syndrome de Peter Pan, avait été sélectionné pour avoir une critique des organisateurs et cette dernière avait été très positive ! J’étais, comme vous pouvez l’imaginer, plus qu’heureuse, j’avais l’impression d’avoir trouvé mon quelque chose à moi dans lequel j’étais plutôt bonne et qui en plus me plaisait. J’avais enfin trouvé cette fameuse passion dont on entend parler à tout va.

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Alors forcément je m’y suis accrochée de toutes mes forces. J’avais déjà écrit des fanfictions pour rire avec des amies, mais là plus question de rigoler, c’était du sérieux ! Là, je sentais un souffle nouveau m’envahir et je ne voulais pas le perdre. Cependant, même si j’étais plutôt bonne, je n’étais pas dupe : il me restait mille choses à apprendre et à comprendre pour vraiment toucher le lecteur, pour devenir cette autrice dont on se souviendrait pour ses histoires.

J’étais peut-être un poil prétentieuse, je l’admets. Mais rien ne nous interdit de rêver grand, au contraire.

Du coup j’ai commencé à courir vers ce rêve en demandant de l’aide au grand Manitou Internet.

Et par chance, le grand Manitou Internet avait pléthore de ressources pour moi.

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De l’envie de faire mieux à l’overdose de règles

Alors là les amis, je n’étais pas prête ! Moi qui cherchais comment faire pour m’améliorer je n’ai pas été déçue. Moi qui n’y connaissais rien du tout, si ce n’est un vague souvenir d’une structure en trois actes vu en cours de français, c’était comme si j’étais arrivée dans le musée des merveilles ! Le plan, le rythme, la syntaxe, les personnages, les dialogues etc, etc. Tellement d’outils et de conseils pour faire grandir ma plume et mes histoires ! C’était incroyable ! Et je ne remercierai jamais assez toutes les bonnes âmes qui ont partagé leurs connaissances sur l’internet mondial. C’était une révolution !

Sauf que très vite la révolution a transformé mes écrits en montagnes escarpées infranchissables.

Je vais vous passer la psychologie de comptoir, mais j’ai un bon gros syndrome de la bonne élève. Je travaille dessus depuis peu de temps, mais vu le boulet que je me trimballe je ne suis pas certaine qu’une vie sera suffisante pour résoudre le problème.

Vous voyez où est le problème ? Non ? Petite explication :

Lucyle avec un syndrome de la bonne élève qui veut faire bien, même plus que bien, parfaitement irréprochablement bien + des articles de blogs, des vidéos YouTube, des newsletters qui te donnent un tas de conseils (qui deviennent des règles inviolables dans le ciboulot de Lucyle), parfois contradictoires d’un endroit à un autre et qui en plus terminent en te disant : fais comme tu le sens → KAPUT BOOM ERREUR SYSTÈME

J’ai voulu tout chercher, tout comprendre et tout appliquer. Je me souviens que j’avais cherché le nombre de mots que devait contenir un chapitre. J’avais trouvé entre 2500 et 5000 mots. Dans mon premier jet de Thanks, les chapitres font au minimum 2500 mots. Et si je ne les atteignais pas ? Je faisais du remplissage pour arriver à la fameuse barre des 2500 mots. Pas cohérent ? Pas intéressant ? Pas utile ? Qu’importe, un chapitre, c’est entre 2500 et 5000 mots, mon chapitre doit faire au moins 2500 mots. Un point c’est tout.

Est-ce que les conseils d’écriture m’ont été utiles ? Indéniablement. J’ai beaucoup appris et je pense que ça m’a permis d’affiner ma plume.

Mais, il est aussi vrai que tous ces conseils ont foutu le bordel dans ma caboche et que si l’écriture était simple et fluide au début, très vite je me suis retrouvée bloquée dans mon écriture et ma créativité avec toutes ces règles.

🐾 En lire plus ? Penelope – Wild

Comment les algorithmes ont changé la donne.

Et puis, avec le temps, le développement d’internet etc, les choses ont doucement, mais sûrement évoluées. Si au début je traînais sur les blogs, je suis rapidement passée sur YouTube et ces dernières années, j’ai posé mes bagages chez Instagram. Comme beaucoup de monde, je pense.

Les algorithmes sont apparus, les smartphones sont devenus un essentiel, ainsi notre consommation d’internet et son paysage s’en sont trouvés profondément modifiés.

On est passé de longs articles complets et utiles qu’on lisait confortablement installé devant notre ordinateur à une image sur Instagram à qui l’on accorde un dixième de sa pause pipi.

C’est comme cela que doucement et insidieusement la qualité s’est effondrée. Alors qu’un article de blog va aborder plusieurs sujets d’un même thème, une vidéo YouTube abordera plusieurs points d’un même sujet et un post Instagram n’en abordera qu’un seul.

Certains diront : c’est le jeu ma pauvre Lucette. Il faut nourrir le monstre, il faut publier beaucoup et régulièrement.

Si vous mettez plusieurs mois à rédiger un article très complet, si la qualité est au rendez-vous il sera lu, et ce, pendant plusieurs années.

Maintenant pour une vidéo YouTube, si vous sortez cette grosse vidéo, mais que vous n’êtes pas régulier, l’algorithme ne va pas la montrer à beaucoup de monde. C’est peut-être la meilleure vidéo qui existe sur le sujet, mais si jamais vous ne nourrissez pas suffisamment la plateforme elle va vous faire tomber dans l’oubli.

Et sur Instagram alors ? Pourquoi allez-vous vous casser la tête à faire le meilleur contenu du domaine, qui va vous prendre des mois, alors que vous êtes limité dans tous les sens par la plateforme et qu’en plus dans trois jours plus personne n’aura accès à votre boulot sur leur page d’accueil. Et encore trois jours, je suis gentille. Qui va passer trois mois de sa vie à bosser sur un contenu pour une visibilité d’à peine trois jours, en admettant que l’algorithme ne vous ait pas dans le pif et qu’il ne cache pas votre publication pour d’obscures raisons ? Personne, je l’espère sincèrement. Sinon vous avez mon plus grand respect pour être capable d’autant de détachement.

Alors pour nourrir le monstre, on brasse de l’air, toujours plus d’air. On se répète, on radote, on utilise les formules qui marchent, on arrête de penser et d’innover.

Ce beau musée des merveilles s’est effrité et j’ai eu l’impression de me retrouver dans une animalerie, entourée de hamsters qui courent sans fin dans leur roue.

🐾 En lire plus ? L’affreuse petite bête

Imaginer, écrire puis partager

Je sais ce que vous vous dîtes : ton musée des merveilles s’est transformé en palais des horreurs, du coup tu as pris tes jambes à ton cou et hop tu as claqué la porte à tout ça !

Si seulement.

J’aurais probablement dû. Mais non, je ne me suis pas enfuie. Tous les voyants étaient au rouge, pourquoi diantre je n’ai pas dit tchao bye bye ? Eh bien je suis tombée sur un autre type de conseils. J’ai découvert des posts qui expliquaient comment avoir plus de lecteurs.

D’aussi loin que je me souvienne je me suis toujours racontée des histoires. Je m’enferme dans ma bulle et je voyage dans mille aventures, bien installée dans un coin douillé de ma tête.

Chez mes grands-parents, il y a une reproduction de ferme avec tout un tas d’animaux en plastique, autant vous dire que ces figurines en ont vécu des choses pendant mes jeunes années, jusqu’au début de mon adolescence. Et puis, bon on grandit et ça s’arrête.

Ah, la bonne blague !

Eh bien peut-être que chez les autres ça s’arrête, mais chez moi non. Oui, je suis ce sims fou qui approche des trente ans et qui peut s’amuser à faire discuter une poêle et une casserole, sans l’once d’un scrupule.

Bref, tout ça pour dire qu’inventer des histoires dans ma tête, c’est une pratique d’un niveau olympien dans mon cas.

Mais si j’ai commencé à écrire, ce n’était pas pour le prestige, la beauté du geste ou encore pour garder une trace de mes idées farfelues. C’était uniquement pour les partager et que d’autres les lisent. À la question pourquoi écris-tu, je pourrais répondre quelque chose de poétique et qui fait bien, mais en réalité j’écris surtout pour être lue.

Avez-vous une idée de la difficulté qu’est de mettre en ordre ses idées pour les coucher sur le clavier ? Je ne vais pas m’arracher les cheveux pour écrire mes histoires si c’est pour les garder pour moi ! Si c’est juste pour moi, autant que tout reste bien au chaud dans ma tête et basta !

Je n’écris que pour être lue. Bon peut-être pas que que que pour ça, mais en immense partie.

Alors forcément, quand j’ai vu qu’il y avait des méthodes simples, efficaces et rapides à mettre en place pour faire grandir son lectorat, j’ai plongé la tête la première. Quitte à devenir moi aussi ce hamster qui court sans but dans sa roue.

🐾 En lire plus ? Elliot – Build

La nécessité d’avoir sa communauté

Pour avoir plus de lecteurs, il faut construire sa communauté. Attention, il ne s’agit pas de devenir la Lena Situation de l’écriture ou bien créer une nouvelle religion. Non, non, non. L’idée, c’est juste permettre aux personnes qui ont les mêmes centres d’intérêts que vous de vous trouver, d’apprendre à vous connaitre, d’apprendre à vous apprécier pour finalement s’intéresser à vos écrits. Facile non ?

Pour cela un outil magique et incontournable : les réseaux sociaux. Il suffit d’en choisir un qui vous plait et commencer à être actif en passant de l’autre côté de la barrière, côté créateur de contenus.

Et surtout, pas d’inquiétude, vous n’êtes pas obligés d’y consacrer beaucoup de temps. Deux heures par semaine, c’est très bien. Peut-être trois au début le temps de vous roder. Franchement trois heures dans une semaine qu’est-ce que c’est ?

Rien du tout.

Attends, attends ! Tu es en train de me dire que je peux augmenter mon nombre de lecteurs en un temps record juste avec trois heures par semaine ? Bah oui bingo ! Je signe où ?

Instagram tiens-toi prêt, j’arrive ! Avec 10 petites notions de marketing, une vague idée du personnal branding et beaucoup d’espoir, je suis passée de l’autre côté de la barrière. De simple spectatrice, je suis devenue créatrice de contenus, ma motivation gonflée à bloc pour accueillir ma fameuse communauté !

Chouette ! Encore des règles !

Ce qu’il y a de bien avec les réseaux sociaux, notamment leurs algorithmes, c’est qu’ils sont stupides. L’IA derrière tout réseau social est comme toutes les IA : c’est une machine.

Tu publies un contenu qui coche les cases de sa notice, tu seras mis en avant. Tu ne coches pas les cases, merci d’avoir participé, mais ce ne sera pas pour aujourd’hui. Principe tout bête.

Alors qu’il est difficile de savoir si on s’améliore lorsqu’on écrit de la fiction et qu’il n’est pas si aisé de trouver de règles universelles, pour la communication sur les réseaux sociaux, c’est la base. On travaille tous avec les mêmes outils et les mêmes règles. Encore mieux, si tu bosses bien tu vas voir les résultats de façon on ne peut plus claire : ton nombre d’abonnés, de likes ou de commentaire va augmenter !

Une bonne action = une bonne note !

Vous voyez où je veux en venir ? Oui, ce foutu syndrome de la bonne élève.

J’ai lu tout ce que je pouvais, passé des heures à créer et peaufiner un plan d’action, j’ai même acheté une formation ! Bref, je voulais bien faire, parfaitement bien faire.

Fais le bien, sinon ne le fais pas.

Trois heures de travail par semaine, des règles simples comme bonjour et des résultats facilement observable.

Qu’est-ce qui pourrait mal se passer ?

Alors j’ai commencé :

Trois posts par semaine avec photos.

Le choix des hashtags.

Une story par jour.

Lire les commentaires.

Répondre aux commentaires.

Allez commenter les posts des autres pour se faire remarquer.

Liker du contenu similaire au mien.

Échanger en messages privés.

Montre ta tête.

Montre tes écrits.

Montre ta vie.

Ne montre pas ton chat.

On s’en fout de ce que t’as mangé. 

Sois positive.

Sois mignonne.

Sois engagée.

Sois féministe.

Sois sincère. 

Si tu ne penses pas comme tout le monde tais-toi. 

Fais le buzz, chiale un coup, eh, mais tu fais quoi là ?! Bon l’important, c’est de poster souvent. Soit régulière, soit productive. Fais ci, fais ça ! Allez bouge-toi ! Non mais regarde-moi ce bazar, on avait fait un plan bordel de merde ! Tu n’es pas foutue de le suivre ou quoi ?! COMMENT VEUX-TU QUE LES GENS S’INTÉRESSENT A TES ÉCRITS SI TU NE SUIS PAS LES RÈGLES D’INSTAGRAM !

PAUVRE IDIOTE !

Bon, bah ça s’est mal passé.

Mais pour être honnête avec vous, il n’y a pas que ça. Tout n’est pas que la faute d’Instagram.

Peut-être que si les circonstances avaient été différentes, cela aurait pu marcher.

Peut-être qu’Instagram et moi on ne s’est juste pas rencontré au bon moment.

🐾 En lire plus ? À bout de souffle

Le néant créatif de 2021

Si vous me connaissez un peu vous savez que je faisais une thèse sur les pollinisateurs. Si vous me connaissez un peu mieux vous savez que je l’ai soutenue et obtenue en décembre 2021. Eh ouais, je suis docteure maintenant !

Mais si vous me connaissez bien, vous savez que j’en ai chié, que ces trois dernières années n’ont pas été une balade de santé et que j’y ai laissé des plumes. Beaucoup de plumes, arrachées à vif, qui m’ont laissées les cicatrices difficiles à porter. De celles que l’on préfère cacher plutôt qu’exposer fièrement comme un trophée.

En trois ans, je suis littéralement passée de Joie à Tristesse.

Et si j’ai appris dure leçon au fil de ces trois années, c’est que l’écriture, cette bouée sur laquelle je m’accroche pour luter contre les vents et les marées, en cas de vraie tempête elle reste à la surface pendant que je coule. 

En 2020, je n’ai jamais été autant productive niveau écriture.

L’année avait commencé sur les chapeaux de roues avec la sélection en finale de L’éveil de la forêt des Ombres par l’équipe éditoriale de Short Édition et s’est terminé toute aussi fort avec la publication de ma nouvelle Saranghae sur le blog. 2020, c’était 39 articles publiés sur le blog, beaucoup de fiction et, mais aussi des réflexions plus ou moins pertinentes. Et franchement, c’était pas mal du tout !

🐾 En lire plus ? Saranghae

Sauf que, si j’étais si productive en 2020, c’est que niveau boulot, ce n’était pas la joie. Chaque ligne, chaque texte était une fuite, une cachette, un refuge. Je jouais à merveille le bonobo et continuais à me voiler la face en espérant des jours meilleurs qui ne sont jamais venus.

2021, c’était la dernière année de mon contrat doctoral et je devais soutenir dernier délai en décembre 2021. Qu’importe le passé, le présent ou le futur, je devais rendre une thèse dont le niveau devait correspondre à celui d’un garde de docteur. Sinon, tout ça n’aurait servi à rien. Alors, j’ai ramassé toutes les plumes tombées sur le sol pour m’en faire un reliquat de manteau et affronter ma thèse et tout ce que cela impliquait.

C’était putain de dur.

Vraiment.

J’ai fait beaucoup de sacrifices à tous les niveaux.

Et tous ces sacrifices m’ont épuisée physiquement, moralement et émotionnellement.

Mais je l’ai fini ma thèse, je l’ai soutenue, j’ai eu ce grade de Docteur et je crois que je commence à en être fière.

Mais en contrepartie, en 2021 je n’ai pas écrit une ligne.

Nada.

Bien sûr, je n’avais pas le temps. Bien évidemment, entre ses heures de sommeil et l’écriture le choix était vite fait.

Sauf que la vérité, c’est que dans ma tête, c’était le néant. Il n’y avait pas d’histoires. Juste moi, mes angoisses et ma thèse.

J’ai passé mon année en apnée, avalée par un tsunami de travail, puisant dans mes réserves un peu plus chaque jour, pendant que ma sainte bouée de l’écriture flottait loin de moi.

Le renouveau de 2022 :

Après avoir soutenue ma thèse, c’est comme si je reprenais ma première bouffée d’air frai depuis des mois. Alors très vite, je ne voulais qu’une chose : retrouver ma bouée. Du coup fin décembre, entre deux siestes de récupération et les repas de famille beaucoup trop longs, j’ai réfléchi à 2022. Après avoir remué mes méninges bien comme il faut, j’ai commencé une page sur Notion avec en titre Mes envies créatives de 2022.

Voici le contenu de cette fameuse page :

– Faire un podcast d’introspection créative, un à deux épisodes par mois
– Faire de la minifiction sur Instagram, au moins une fois par semaine.
– Participer aux prix saisonniers de short édition dans la catégorie nouvelle : une nouvelle par trimestre entre 6k et 30k signes espaces comprises.
– Faire un article sur le blog par mois
– Faire deux sondages dans l’année (+ écrire l’article sur les logiciels d’écriture).
– Apprendre le low poly sur blender pour illustrer mes posts.
– Corriger la première partie de Thanks
– Écrire le premier jet de mon nouveau roman.

Autant dire que je ne pense pas les choses à moitié comme vous pouvez le constater…

🐾 En lire plus ? Où publier ses écrits sur internet ?

Quand est-ce que j’écris ce dont j’ai envie au final ?

Je pense que la liste que je viens de vous présenter parle d’elle-même : à force de focaliser sur faire grossir ma communauté pour avoir plus de lecteurs, j’en ai oublié la base : si je voulais des lecteurs, c’était pour lire mes histoires. Pas celles dictées par un appel à texte, pas celles qui rentrent bien dans les cases d’Instagram, mais les miennes à MOI. Et avec le plan que je me dessinais il n’y avait aucune, et je suis plus qu’honnête avec vous, aucune place pour écrire les histoires qui me tiennent à cœur et que je vous souhaite partager. La réécriture de Thanks est en avant-dernière position et l’écriture de mon nouveau projet, qui est clairement celui qui me motive le plus, est en dernière position !

TOUT À LA FIN DE CETTE FOUTUE LISTE ! LE PROJET QUI ME TIENT LE PLUS À CŒUR EST LA DERNIÈRE CHOSE À LAQUELLE J’AI PENSÉ QUAND J’AI RÉDIGÉ : MES ENVIES CRÉATIVES DE 2022 ! MAIS ON EST OÙ LÀ ?!

J’ai essayé de suivre toutes ces putains de règles et j’ai perdu ce dont j’avais le plus envie : partager les histoires qui vivent dans ma tête. Après un an à ne pas avoir écrit une seule ligne de fiction, la seule chose à laquelle je pensais, c’était de faire grossir ma pseudo-communauté.

PATHÉTIQUE.

🐾 En lire plus ? Claude – Bait

La réalité de mon instagram

Bon ok, à la rigueur, je peux faire un compromis. Mi-fiction, mi-communication sur Instagram. Après tout si ça me permet d’avoir des lecteurs en plus, le jeu en vaut la chandelle.

Sauf que non.

Les personnes qui lisent mes histoires ne m’ont pas découvert sur Instagram. Je ne vais pas m’avancer pour les autres, mais de mon côté et de ce que je connais de mes lecteurs ce n’est pas du tout le cas. Mes adorables lecteurs viennent d’ateliers d’écriture (Isabelle Day, Anne lise, Mylène & Mylmo) de communautés discord (Louis Hauteville, Camille D’Amarante, Ingrid (dcedv)) ou encore via des échanges sur les bons vieux blogs (Madame KeaRing, Camille David, Deedeehasbeen)

Note : Il s’agit d’une liste non exhaustive évidement, mais je me suis dit que c’était une bonne occasion de vous envoyer vers des plumes et des gens que j’apprécie !

J’ai pratiquement zéro trafic de mon Instagram vers mon blog. Et inversement : Instagram m’a permis de découvrir une plume. Cela fait plusieurs années que je suis sur le réseau social, j’y passe un temps inavouable et j’ai découvert qu’une seule personne : Les Personnages Artificiels. Les autres, je les ai découverts via les podcasts, les articles de blogs ou encore les vidéos YouTube.

Tout ce temps et cette énergie pour n’attirer aucun nouveau lecteur et ne découvrir qu’une seule plume. Pas besoin d’avoir fait Maths Sup pour réaliser que le compte n’y est pas.

Ma relation malsaine avec Instagram

Et s’il n’y avait que les chiffres. Sur Instagram comme sur chaque réseau social, on choisit ce que l’on montre. Si au début j’ai été attirée par le positivisme de la plateforme, aujourd’hui je le vomis. J’ai l’impression que tout le monde est hypocrite. Cette positivité, cette bienveillance, cette pseudo compassion ressemble bien plus à un concours permanent de ma vie est mieux que la tienne qu’à de la sincérité. Chaque post qui se veut motivant, positif ou bienveillant tourne à la culpabilisation inconsciente.

« Oui j’ai vécu des moments difficiles, mais regarde je me suis relevé ! »
Alors qu’est-ce que tu fous là au fond de ton canapé à scroller sur les réseaux ? Bouge-toi le cul.

« J’écris un peu tous les jours »
Même si ce n’est pas énorme, c’est toujours plus que toi ! C’est quand la dernière fois que tu as écrit une ligne ? Hmm ? C’est bien ce que je me disais.

« Bon conseil : le verbe être est un verbe faible ! Change-le pour des verbes d’action ! »
Enfin, c’est sûr que dans ton cas ça va être complicado. Disons que quand on se balade avec autant de vocabulaire qu’un CM1, être ce n’est pas si mal. En admettant que tu arrives à bien le conjuguer. Ce qui entre nous, n’est pas gagné.

« J’ai fini mon premier jet ! Pfff c’était drôlement dur ces 6 mois ! »
On en parle de ton premier jet de Thanks ? Ah tu as fini la première partie en un an ? Deux ans ? Bon ok. Soit. Et le reste ? hmm, c’est bien ce que je pensais.

« Tu n’es pas obligée d’écrire autant que moi. Tu n’es pas obligée d’écrire aussi vite que moi. Tu n’es pas obligé d’écrire aussi régulièrement que moi. Écris comme tu le sens. »
Fais comme tu le sens. N’empêche que j’écris plus souvent, plus vite et évidemment, vu que j’ai fini et pas toi, mieux que toi.

« J’ai écrit ce livre parce que je sentais que j’avais quelque chose à dire. »
Au bout d’un moment, regardons la vérité en face. Ça fait un an que tu n’as pas écrit une ligne. Moi, je pense que tu n’as rien à dire. Et si tu n’as rien à dire, tu n’as rien à écrire. Laisse ta place aux gens sérieux, veux-tu ?

Un brouhaha permanent qui aspire mon attention et m’épuise. Je n’apprends rien, je n’apprécie rien, je culpabilise en scrollant à l’infini jusqu’au fameux « Vous avez vu tous les posts de ces 3 derniers jours ». Et puis, quand je suis au fond du trou, au lieu de quitter l’application et sortir un bouquin, je pars dans l’onglet reals.

Best idée ever.

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Quand connaître trois petites ficelles de marketing te bousille ta confiance dans les autres

Mais le pire dans tout ça, c’est que je suis devenue suspicieuse de tout et tout le monde. 

Est-ce que cette personne like mes posts parce qu’elle les a lus et ça lui a plu ou bien elle cherche juste à ce que je checke son compte ?

Est-ce qu’on me présente tel auteur parce qu’il a sincèrement touché la personne qui en parle ou bien elle cherche juste à grappiller sa communauté ? À moins qu’ils ne se soient arrangés en coulisse ?

On me parle de ce bouquin parce qu’on a envie de me partager une bonne trouvaille ou bien c’était un cadeau de la maison d’édition et la personne cherche à faire mousser les principaux intéressés pour continuer à voir sa boîte aux lettres se remplir ?

Est-ce qu’on me donne un petit conseil sympa et utile gratos ou bien c’est une stratégie de communication pour me vendre une formation ou une prestation dans deux jours ?

Bref, chaque post est source de questionnements et de suspicions. Et c’est putain de fatiguant. J’envie la Lucyle naïve d’il y a quelques années qui n’y connaissait rien et qui profitait simplement des réseaux sociaux.

Aujourd’hui, je n’y arrive plus.

J’ai l’impression que tout le monde cherche à me manipuler ou à m’utiliser à des fins mercantiles et c’est très désagréable. Même les explosions d’émotion me paraissent faussent, calculées, pensées, millimétrées, préméditées.

Et moi alors ?

Qu’est-ce que je suis en train de foutre ?

Est-ce que je suis vraiment sincère ?

Est-ce que tout ça n’est pas qu’une vague supercherie ?

Alors, du coup ? On fait quoi ?

Instagram n’est pas bon pour ma créativité.

Instagram n’est pas bon pour mon épanouissement personnel.

Instagram ne me fait pas découvrir de nouvelles plumes palpitantes.

Instagram ne m’apporte pas plus de lecteurs.

Instagram n’a plus sa place dans ma vie de scribouilleuse en admettant qu’il l’ait eu un jour.

Alors certes, sur Instagram j’ai des discussions sympa en privé avec d’autres auteurs en herbe ou en fleurs. Certes. Mais tous ces gens ont des blogs, des sites internet, des newsletters, des discords et j’en passe. Ces conversations auront lieu ailleurs. Je suis d’avis que si vraiment on veut prendre contact avec quelqu’un, on trouve toujours un moyen, surtout de nos jours.

Mais pour être franche, je sais que ça ne va pas être facile, je suis vraiment accro. Cela fait un mois que j’ai commencé ce billet d’humeur et je pense que si j’ai mis autant de temps à l’écrire c’est qu’il y avait de la résistance. Une fois que l’article sera publié, ce sera réellement la fin. Même si je sais que c’est vraiment mauvais pour moi, j’y retourne inlassablement et le sevrage va être une vraie épreuve.

Le vrai renouveau pour 2022 :

Après avoir pris la décision de quitter Instagram, il était l’heure de vraiment se poser et réfléchir à mes envies créatives de 2022, à moi seule.

1. Écrire de la fiction.

Je ne surprends personne, mais c’est bien de le dire très clairement : l’objectif number one cette année, c’est la fiction. Non négociable.

Après, on ne va pas se mentir, un an sans rien écrire, autant dire que je suis rouillée et bien comme il faut. J’ai un projet de petit roman pour la jeunesse au nom de code Abeille qui me tient énormément à cœur. Mais peut-être que justement, il me tient trop à cœur et qu’il vaudrait mieux que je me refasse la main sur un projet dans lequel je me sente moins investie. C’est encore en réflexion, mais une chose est certaine, le premier février au plus tard on remet la machine en route.

2. Lire, lire et lire.

Je suis de ces personnes qui pensent que pour être une bonne scribouilleuse, il faut être une bonne lectrice. Une bonne lectrice étant simplement quelqu’un qui prend plaisir à lire. Avec la thèse, j’ai peu lu, donc j’aimerais bien y revenir, d’autant que je sens que j’en ai besoin. Et puis, il va bien falloir combler le vide laissé par Instagram !

J’aimerais aussi m’investir plus dans les bêta-lectures de mes amis. Les retours des Bêta-lecteurs sont toujours très précieux et personnellement ils m’ont toujours beaucoup aidée, donc j’aimerais vraiment en faire plus cette année.

Et enfin, j’aimerais bien découvrir de nouvelles plumes. Je pense que je vais essayer de traîner un peu sur scribay et short édition pour voir ce qui s’y fait. Si jamais vous publiez de la fiction sur le net, n’hésitez pas à l’indiquer en commentaire, j’y jetterai un œil curieux !

3. Reprendre le blog.

Tout d’abord, j’ai l’article sur les logiciels d’écriture à faire. J’ai eu plein de réponses au sondage, milles mercis ! Maintenant il faut que je prenne le temps d’analyser et mettre en forme tout ça. Et je sais que ça va prendre pas mal de temps. Mais je vais faire de mon mieux pour vous faire un bon rendu au plus vite.

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Ensuite, j’ai plein, mais alors plein d’idées de billets d’humeur bien longs et le plus complet possible sur des sujets en lien avec l’écriture, la lecture ou bien la créativité en général. Le blog, c’est le seul endroit où je peux écrire des tartines et des tartines donc je ne vais pas me priver. Je ne sais pas si c’est encore dans l’air du temps, si ça intéresse encore les gens (enfin si vous êtes arrivés jusque ici, probablement que ça vous intéresse les longs formats) mais j’adore les faire. Ce sont des articles qui mélangeront réflexion personnelle, diverses sources du net ou journalistiques et articles scientifiques. J’avais expérimenté ce format fin 2020 et j’avais adoré, alors pour la nouvelle année, on part dans cette direction.

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Mais clairement ce ne sera pas la priorité de cette année et vu que ça me prend pas mal de temps entre les recherches et la rédaction, il n’y en aura pas des masses. Un ou deux, ce serait bien sympa quand même.

Instagram vraiment fini fini ?

Il ne faut jamais dire jamais, mais pour le moment et au minimum pour cette année 2022 oui, c’est fini. Vu la relation très malsaine que j’ai avec le réseau social, un an de coupure me paraît le strict minimum.

Après ce temps, je verrais si je ressens l’envie d’y retourner, en tant que consommatrice ou même créatrice de contenus. Une chose est certaine, si je me relance dans la communication sur le net je me ferais accompagner individuellement.

Il faut regarder la vérité en face, je ne peux pas me faire confiance : j’ai envie de tout faire, je pars dans tous les sens, je m’éparpille, je perds et finalement je ne fais rien.

Je sais par exemple que Camille David propose ce type d’accompagnement, spécialement conçu pour les scribouilleuses dans mon genre, donc qui sait ? Après, ce n’est clairement pas donné, donc il faudra que l’envie soit très très très très très grande.

🐾 En savoir plus ? Accompagnement Com’ Digitale des auteurs par Camille David

Le mot de la fin :

Je voudrais terminer ce billet d’humeur, beaucoup trop long au passage, en disant que j’ai énormément de respect pour les personnes qui arrivent à écrire les projets qui leur tiennent à cœur, à faire des conseils divers et variés, à produire du contenu gratuit à tout va, à faire vivre leurs réseaux sociaux et faire grossir leur communauté tout en gérant leur boulot et leur vie de famille à côté.

J’ai essayé de faire la moité de ça et je suis devenue chèvre.

Donc vraiment bravo et merci de continuer à nous partager tout ça !


Discutons dans les commentaires !

Rêve mieux
Mieux qu’l’argent, mieux qu’le pouvoir, mieux qu’les deux
Rêve d’être heureuse
Rêve mieux
Mieux qu’l’argent, mieux qu’le pouvoir, mieux qu’les deux
Rêve d’être heureux

Rêve Mieux – Orelsan
Je quitte Instagram
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6 avis sur « Je quitte Instagram »

  • 26 janvier 2022 à 17h25
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    Je suis super contente de te retrouver ici! Mille commentaires me viennent. Un énorme bravo pour ta thèse. Je partage complètement tes ressentis sur cette période. Concernant ton départ d’insta, c’est top! Ta décision ne fait que renforcer la mienne. Comme tout ce que j’ai à raconter à partir de ton texte est super long, je crois que je vais me faire un article sur mon blog! Ah oui! Et puis une dernière chose, si tu peux faire un petit texte sur discours, je suis preneuse! Ça me tente mais je ne sais pas par quel bout le prendre!

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  • 26 janvier 2022 à 17h45
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    Mais quelle belle et juste réflexion ! Elle alimente ma réflexion… merci ! Et j’ai hâte de revenir, ici, pour te lire !

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  • 26 janvier 2022 à 18h08
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    🥰😘 je suis tout d’accord chingu ! 🥰😘

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  • 26 janvier 2022 à 22h02
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    Comme je te comprends ! Les réseaux sont vraiment décevants, même si on peut y faire aussi de belles rencontres (par exemple toi lol).
    Je note que tu as aussi Blender dans ta todolist utopiste ^^
    Félicitation pour ton Doctorat 👏👏. Et au plaisir de te lire.

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  • 28 janvier 2022 à 12h19
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    Je découvre ton blog avec cet article (merci la Chaumière^^) et je l’ai trouvé super intéressant, pertinent et franc, et ça fait du bien. Je me suis beaucoup retrouvée dans ce que tu évoques ici, peut-être pas exactement de la même manière, mais je suis aussi tombée à corps perdu dans les conseils d’écriture qui fleurissent sur Instagram et sur YouTube. A peu près à la même période, j’ai découvert les masterclass et si certaines m’ont beaucoup apporté et me serviront à l’avenir (notamment sur de la création d’univers et de personnages), je regrette d’en avoir acheté certaines, notamment l’une d’elles sur le développement de son lectorat. Je me suis inscrite sur Instagram très tardivement, motivée par les discours que j’avais entendus sur la présence en ligne, indispensable pour vendre ses romans au XXIe siècle. Et je me suis dit : pourquoi ne pas commencer dès maintenant ? Parle de tes lectures et d’écriture et commence à développer ta présence sur les réseaux. Forcément, j’ai pris une formation dessus parce que la communication n’est pas mon domaine favori. Et je me suis mise à lister tout ce que je devais faire pour appliquer les conseils de la formation, mais surtout pour satisfaire l’algorithme et ses évolutions incessantes. Bon je n’ai pas réellement tenté de développer mon lectorat, ma charge de travail m’a rattrapée, mais j’ai culpabilisé. Sans parler du fait qu’au delà de développer un lectorat, je ne développais même pas ma présence en ligne car je ne postais pas, que ça me prenait trop de temps, que je ne savais pas quoi dire et que je me sentais obligée de poster…
    Bref, une nouvelle charge mentale dont j’ai décidé de me débarrasser quand j’ai remarqué que les contenus autour de l’écriture (des conseils pour la plupart) ne me correspondaient plus et avaient plutôt pour effet de m’éloigner de l’écriture. Un autre truc qui m’a libérée, ce sont les mots de Lionel Davoust (je ne sais plus si c’était dans Procrastination, son blog ou son bouquin) qui disait qu’il faudrait d’abord se concentrer sur l’écriture avant de penser à communiquer autour de ses projets, ou quelque chose dans le genre. On est d’accord ou pas, mais ça m’a fait comme une révélation. Un peu comme avec ta première liste de tes envies créatives de 2022. Où était le plaisir d’écrire et de créer des histoires dans tout ça ? J’ai un peu laissé tomber la communication pour me focaliser sur mon projet et ma santé mentale. Maintenant, j’aime surtout me balader sur Instagram pour papoter de livres en commentaires ou en DM, parce que je rencontre des gens cools et qu’on parle de ma passion principale dans la vie, mais j’essaie de m’en détacher parce qu’il y a beaucoup de pression véhiculée sans forcément qu’on s’en rende compte.
    Tout ce pavé et je ne sais pas si j’ai réussi à exprimer ce que ton article m’a inspiré, mais dans tous les cas, un grand merci pour nous avoir partagé ton ressenti.

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  • 29 janvier 2022 à 18h04
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    Je viens de lire ton article et je suis sur le cul. Parce qu’en plus de me retrouver dans beaucoup de ce que tu dis, je découvre un courage si rare… Prendre conscience de tout cela grâce à une analyse aussi poussée, vraiment, chapeau ! Et bravo !

    Je rassure ma mentor, je ne vais pas laisser tomber Instagram, car je me lance régulièrement dessus depuis peu. Mais c’est vrai que cet article fait beaucoup relativiser. Et je vais re-réfléchir à ce que j’ai envie de faire et à quelle fréquence. Ta liste m’a fait peur… Parce que je me rends compte que mes projets créatifs passent à la trappe depuis trop longtemps aussi.

    Peut-être que février sera aussi le mois où je mettrai en priorité mon deuxième roman, qui doit partir en ME. J’y tiens. Et en prévoyant mon contenu, je n’en ai pas tenu compte. C’est dingue.

    Merci pour ce recul et ce partage. C’est si précieux. <3

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